SUCCESS STORY | SANG NOIR : LE NOUVEL ACTEUR DE LA HAUTE GAMME AU LUXEMBOURG

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Céliance est fière d’avoir pu accompagner M. Stéphane TIHAL, au lancement de sa nouvelle marque sur le marché luxembourgeois & européen, mais pas que ! – SANG NOIR –

Une marque fraîche qui se décline sur deux différentes branches : le textile prêt à porter haut de gamme et les cosmétiques.

C’est un chantier de longue haleine qui a démarré en 2019 pour créer une marque hors du commun qui brise les codes surannés : « un savoir-faire, le goût de l’art, du design et une qualité haute de gamme ».

Nous vous invitons à lire l’interview que nous avons effectué avec M. TIHAL, CEO de la société SANG NOIR :

Pouvez-vous nous raconter votre cursus universitaire et vos précédentes expériences professionnelles avant SANG NOIR ?

J’ai fait un cursus en droit pénal et sciences criminelles à l’Université de Paris Nanterre, j’ai ensuite décidé de partir à l’Université de la Sorbonne afin de me spécialiser en droit du sport. Après quelques années dans le droit, je me suis rendu compte que l’entreprenariat était ma vraie passion. J’ai donc mis un terme à cette carrière juridique.

Apres réflexion, ma place n’était pas en France, j’ai décidé de partir en Asie.

De pays en pays, j’ai fini par atterrir en Corée du Sud. 

En commençant par étudier la langue à l’université de Séoul, j’ai fait de plus en plus de relations, avec lesquelles j’ai pu développer un réseau professionnel pour finir par être un lien entre les grandes entreprises européennes et sud-coréennes.

La culture coréenne est très particulière, surtout dans les affaires. Beaucoup d’entreprises y ont laissé énormément d’argent en ratant leur implantation dans le marché local.

Sans un intermédiaire qui fait office de tampon entre les deux cultures, tous ont échoués. 

SANG NOIR, c’est le cumul de toutes ces années en Corée : c’est la vie passée à Séoul, à observer le marché sud-coréen mélangé à ma culture européenne.

Comment êtes-vous arrivé à décider à monter votre entreprise au Luxembourg ?

J’étais en Corée du Sud, je revenais en France tous les trois mois pendant 2 à 3 semaines. Au bout de 3-4 ans, ça a commencé à devenir compliqué par rapport à ma famille et mes proches. Cependant, je n’avais pas l’idée de rester en France.

Un ami de fac qui est avocat au Luxembourg m’a alors suggéré de le rejoindre.

J’ai fait ce pari entrepreneurial au Luxembourg parce que j’ai vu une opportunité qui m’a interpellé.

En effet, le Luxembourg a une image forte en Corée du Sud de pays riche avec beaucoup d’argent. Les coréens comparent souvent le Luxembourg à Monaco.

Ils ont une vraie fascination pour les produits de luxe européens.

C’est tout naturellement que je me suis dis qu’il y avait de quoi s’imposer en Corée avec un produit répondant aux exigences de chez eux et une identité forte luxembourgeoise.

Quand vous êtes arrivé au Luxembourg, le premier axe était-il le textile ?

Le textile a un processus moins compliqué que la cosmétique. Pour moi, c’était plus simple de lancer le textile en premier, en termes chronologique et logistique car, dans la partie textile, il s’agit de produits européens. Les matériels sont italiens et la confection est portugaise. A cause du COVID, nous avons perdu beaucoup de temps et finalement, je les ai lancé en même temps.

Les gens ne comprennent pas l’idée de pouvoir avoir des soins et du textile sous la même marque, pourtant, si vous regardez bien, toutes les grandes marques françaises le font également. En Asie, c’est très commun, c’est une vision intégrative qui représente l’apparence dans sa globalité. En Corée du Sud, vous avez des hôpitaux et des écoles Samsung, ils sont actifs dans différents secteurs sous la même identité commerciale.

C’est l’idée que je voulais faire avec SANG NOIR : une marque qui dégage la qualité. L’idée de pouvoir intégrer un « total look » SANG NOIR.

C’est-à-dire que, quand vous achetez SANG NOIR, vous savez ce que vous avez, que ce soit du textile ou des soins. Nous créons un match entre la marque et la perception de qualité et de luxe.

D’où vient le nom de la marque « SANG NOIR » ?

SANG NOIR, c’est parce qu’il y a le Sang qui est commun à tout le monde et le Noir qui met une différence, une nuance : être commun mais différent à la fois. Implicitement, il y a l’idée d’opposition à l’expression « sang bleu » qui désigne la noblesse par ascendance. L’idée d’avoir le Sang Noir est que vous êtes noble par vous-même.

Pourquoi la couleur noire ? Même si le noir avait une connotation obscure pendant des siècles, ça a évolué, c’est la couleur de l’élégance qui domine la mode. Pour moi, c’est une couleur qui met en valeur les autres couleurs.

SANG NOIR, c’est l’incarnation des notions d’élégance, de raffinement, de beauté avec la volonté de ne céder à aucun compromis, aucune règle, aucun code.

Vous avez monté la société en 2019 et lancé la marque en 2021. Pouvez-vous nous expliquer ces 2 ans de décalage ? Comment avez-vous vécu la période COVID-19 ?

Le processus de recherche et développement a pris énormément de temps, sans parler de toute la procédure administrative, la COVID-19, les différentes certifications…

En ce qui concerne le textile, j’ai attendu 1 an avant de recevoir les tissus de Milan, pour attendre encore 1 an avec la fermeture de l’usine de confection au Portugal pendant la COVID-19.

De l’autre côté, toutes les formules de la gamme de soins ont été composées de A à Z dans nos bureaux.

Il fallait travailler sur les ingrédients, la texture, la densité, la couleur, l’odeur, le ressenti… Nous avons fini toute cette phase de développement qui a pris une bonne année et ensuite, a commencé la certification de ces produits avec les labels « vegan », « bio », « reef friendly » et « clean ». Ce processus a pris plus de 6 mois avant qu’on puisse lancer la production.

Par exemple, pour l’huile aux pétales de rose : les pétales viennent de Nouvelle-Zélande, le producteur de rose n’avait pas de documents certifiants ses roses comme Biologiques.

Il fallait donc être en mesure de faire certifier la culture de roses en Nouvelle-Zélande afin que nos produits puissent passer les tests de certification pour le marché européen. Nous avons procédé aux mêmes démarches avec d’autres matières premières comme le lotus, l’Armoise, etc.

Le deuxième aspect du travail : c’est le packaging. C’est un travail qui a duré presqu’un an et demi. Le packaging, qui est très technique et subtil, est élaboré en collaboration avec un designer coréen qui est très à la mode en ce moment. C’est en lui présentant la marque, le projet et l’univers qu’il a accepté de travailler avec nous. Depuis, on ne fait plus rien sans lui. Il croit beaucoup en SANG NOIR.

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À la suite de tout ce travail de 2 ans, l’harmonie conceptuelle et contextuelle a été créée afin de représenter la marque SANG NOIR.

Votre marché prioritaire : l’Europe ou l’Asie ?

A l’origine, l’idée était essentiellement de se commercialiser en Asie. Vendre un rituel de beauté asiatique et « bio » estampillé comme une marque européenne. De ce fait, il nous fallait une histoire au Luxembourg.

Mais c’était sans compter l’intervention de Monsieur Laurent DUFRAISSE, Directeur des Galeries Lafayette au Luxembourg, qui a quelque peu perturbé nos plans.

En 2050, rien qu’en Chine, le marché cosmétique « bio » et « végan » sera estimé à 50 milliards de dollars dont 60 % pour les marques européennes. Nous pouvons espérer qu’une marque luxembourgeoise labellisée « bio » qui fournit un rituel à l’asiatique montera en valeur.

Vous êtes nouveau dans le secteur. Quelle est votre stratégie pour la visibilité ?

Le point physique : Nous voulions avoir une boutique sous forme de concept store où la clientèle pourrait tester les produits, sentir les parfums et surtout s’imprégner de l’univers. C’est très important d’avoir un point de vente physique. Avec la pandémie, j’ai suspendu ce projet.

Comme je l’ai évoqué plus tôt, nos plans ont radicalement changé avec l’intervention des Galeries Lafayette et du Directeur Monsieur DUFRAISSE.

J’ai eu la surprise de rencontrer un homme très sensible à l’esthétique, les designs et surtout la philosophie de la marque.

Monsieur DUFRAISSE s’est immédiatement positionné comme un soutien de la marque et nous a référencé aux Galeries Lafayette depuis le 1er décembre 2021.

Même si ce n’était pas le plan de départ, cette prise de position des Galeries Lafayette nous pousse à développer notre collaboration au maximum.

Le point en ligne : Nous avons notre site en ligne et sommes présent sur Instagram où nous sommes déjà suivis par de nombreuses personnalités publiques qui soutiennent la marque.

Nous avons lancé une vidéo publicitaire qui est passée sur Youtube et nous avions presque 50 K de vues en 3 semaines. Les réseaux sociaux sont donc effectifs et importants pour la communication et la visibilité de la marque.

Votre avantage concurrentiel / l’aspect distinctif ? 

À part les cosmétiques, tous les produits sont en édition limitée. Pour le Hoodie par exemple, cela représente 300 exemplaires au total. Une fois épuisé, il n’y en a plus. Cette stratégie « limited edition » rend la marque très dynamique et contemporaine. L’idée est de créer des pièces éphémères qui renforcent l’univers de la marque autour de la gamme cosmétique.

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La marque n’est pas soumise aux codes de l’industrie qui impliquent des créations saisonnières. Les produits évoluent et nous voudrions garder cette fraîcheur qui met à l’aise ses consommateurs.

Que ce soit dans nos gammes cosmétiques ou textiles, l’idée est de rester dans la simplicité tout en cherchant des matériaux nobles. Pour moi, ce qui est simple, c’est ce qui dure !

Quels sont vos objectifs actuels / à moyen et long terme ?

Dans un premier temps, accroître notre notoriété en Europe en sélectionnant nos points de ventes et distributeurs pour ensuite s’attaquer au marché asiatique et principalement sud-coréen..

Dans un deuxième temps, collaborer avec d’autres marques et artistes pour enrichir l’univers SANG NOIR.

Quel a été le plus grand challenge auquel vous avez été confronté lors de la création de votre société ? Qu’est-ce qui vous a motivé à le résoudre ?

Le plus grand challenge est effectivement de faire face aux jugements des gens.

Beaucoup ne comprennent pas pourquoi je suis venu lancer ma marque au Luxembourg.

Venir pour les finances ou l’immobilier c’est une chose mais des cosmétiques ? « Mission impossible ».

C’est justement pour cette raison que je compte bien planter le drapeau luxembourgeois sur la carte internationale de la mode et des cosmétiques.

Pourriez-vous partager une anecdote d’un moment fort vécu pendant cette période ?

J’ai eu le passage de la police luxembourgeoise, des douanes, de l’administration afin de contrôler la société. En découvrant les produits, ils étaient assez surpris. Depuis ce jour, ce sont nos plus grands supporters. C’est ma plus grande fierté.

Dernièrement, quel est le principal avantage d’un accompagnement financier ? Quel impact a eu Céliance ? Quels sont les avantages que Céliance a pu vous apporter ?

En plus des conseils et de l’accompagnement, Céliance m’a permis de pouvoir me consacrer pleinement au développement de mon activité sans me soucier des problèmes de comptabilité et fiscalité.

A mon sens, pour que l’entreprise puisse grandir sainement à l’échelle internationale, il est important d’être entouré de professionnels.

Celiance a été à mes côtés pour mon lancement. Je compte sur Celiance pour m’accompagner dans le financement du développement de SANG NOIR.

La société a également été relayée par la presse luxembourgeoise en juin dernier, et sur Paperjam lors de son entrée aux Galeries Lafayette : cliquez ici

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Céliance est conseiller financier de la société SANG NOIR depuis sa création.

Nous apportons nos compétences pour sécuriser et fiabiliser l’information financière de la société.

Céliance, créateur de croissance.

Nous pouvons être fier de la réussite de notre client !

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